Un exemple parmi d’autres de la bêtise ordinaire de l’institution répressive : deux policiers alcoolisés et drogués ont gazé un autre policier en pleine rue
Les deux fonctionnaires, affectés à la police aux frontières de Roissy, ont gazé un gardien de la paix qui promenait son chien en pleine rue pour voir ce que « cela faisait ».
Jeudi 21 mai au soir, peu après 23 heures, un gardien de la paix affecté en Seine-Saint-Denis promenait son chien à Dammartin-en-Goele (Seine-et-Marne) lorsque deux hommes ont fait irruption et l’ont gazé à deux reprises en utilisant une gazeuse lacrymogène.
La victime appelle alors la gendarmerie et leur décrit la scène, ainsi que l’immeuble dans lequel les deux hommes sont allés se réfugier. Il leur précise également que ses agresseurs étaient porteurs de pantalons identiques à ceux utilisés par les forces de l’ordre.
Une patrouille de gendarmerie arrive au pied de l’immeuble, remarque un appartement allumé d’où leur parviennent des éclats de voix. Ils interpellent alors les deux occupants. Il s’agit de deux fonctionnaires de police. L’un est adjoint de sécurité, l’autre gardien de la paix. Ils déclarent avoir consommé une bouteille et demie de whisky et fumé un joint de cannabis. L’un a un taux d’alcoolémie de 2 grammes par litre de sang, l’autre un peu moins.
Ils reconnaissent avoir eu l’idée de faire usage de leur conteneur lacrymogène police sur la voie publique pour « voir ce que cela fait » et l’avoir utilisé devant chez eux à deux reprises sur la victime avant de prendre la fuite dans le hall de leur immeuble. Lors de la perquisition de l’appartement, les gendarmes ont également découvert un conteneur lacrymogène siglé « Police nationale » d’un demi litre. Coincidence, le gouvernement a dépensé des millions d’euros pour acheter plusieurs dizaines de milliers de nouvelles gazeuses pour ses policiers.
C’est aussi ça être flic.
Rouen dans la rue