Un résumé de la situation
- Depuis des années les chaînes de télévision, la radio et la presse nous imposent un idéologue d’extrême droite, Éric Zemmour, qui diffuse au quotidien des discours racistes, des éloges de Pétain et des appels à la guerre civile…
Il est publiquement soutenu par le gouvernement, et la caste médiatique l’invite au nom de la «liberté d’expression».
- La chanteuse Camélia Jordana dit qu’elle «ne se sent pas en sécurité» face à la police, un sentiment partagé par des millions de personnes.
Condamnations de ministres, torrent d’insultes, attaques médiatiques en folie, extrême droite invitée en boucle pour attaquer l’artiste, envolées lyriques parlant «d’atteintes à la république», menaces de syndicats policiers…
Leur « liberté d’expression » ne s’applique qu’à l’extrême droite. Les habitant-es des quartiers, les Gilets Jaunes, les révolté-es, les exilé-es, les précaire n’ont jamais la parole. Ne l’oublions pas : les médias possédés par des milliardaires font délibérément monter le fascisme. Le gouvernement fait délibérément monter le fascisme. Aujourd’hui, remettre en cause les violences policières ou dénoncer le racisme, même timidement, est passible du tribunal médiatique. Dans le même temps, les discours réactionnaires et les éloges de la répression, monopolisent les antennes en permanence. Opération de bourrage de crane à grande échelle.