La journaliste de Mediapart Pascale Pascariello, qui avait permis de démontrer les mensonges de Macron et du procureur de Nice dans l’affaire Geneviève Legay, a été entendue comme suspecte, mardi 26 mai, par l’IGPN. Quatrième fois en moins de 18 mois que la justice essaye de trouver les sources de Mediapart à la suite d’enquêtes embarrassantes pour l’exécutif.
Trois journalistes de @Mediapart et son directeur de publication ont été convoqués par la police à la demande du parquet de Paris pour être interrogés sur l’un de nos articles dans l’affaire Benalla. C'est une nouvelle atteinte à la liberté d'informer : https://t.co/EnWwUKN4zA
— Edwy Plenel (@edwyplenel) October 14, 2019
Chercheurs de source oui, mais ne trouvent que le silence de la journaliste respectant l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme :
« Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations. »
Comment appelle-t-on un pays où la police piétine et blesse gravement une femme de 73 ans et où, plus d’un an après, non seulement aucun agent n’a été sanctionné, mais en plus où c’est une journaliste qui reçoit des intimidations policières ?
– Un État policier ?
– Non la France, et pas n’importe laquelle : la France du banquier Macron !
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