Un «prêt garanti» d’argent public pour un milliardaire médiatique !


Le patron en faillite est proche d’Emmanuel Macron et de Nicolas Sarkozy


Vous connaissez Arnaud Lagardère ? C’est un richissime héritier, le fils de Jean-Luc Lagardère qui était propriétaire d’un empire qui vendait à la fois des armes de guerre et des magasines. Son unique fils, Arnaud, est aussi riche qu’incompétent.

Aujourd’hui, Lagardère est à la fois propriétaire de l’hebdomadaire le Journal du Dimanche – véritable journal officiel du gouvernement –, mais aussi d’Europe 1, de Paris Match – autre organe de promotion de Macron – ou encore des boutiques Relay, qui vendent des revues partout en France. Une vraie entreprise stratégique pour le conditionnement de la population.

Ce grand groupe est en difficulté depuis plusieurs années, très mal géré par l’héritier. Il est endetté de plusieurs centaines de millions d’euros auprès de plusieurs banques sous formes de crédits qu’il n’est plus capable d’éponger. Et la situation s’aggrave, car au troisième trimestre de 2020, Lagardère a subit un nouveau recul de 38% de son chiffre d’affaire. Une situation quasiment désespérée.

Mais heureusement, Lagardère peut compter sur ses amis. Il a reçu le week-end dernier «un prêt garanti par l’État» de 465 millions d’euros. Qu’est-ce qu’un «prêt garanti» ? Eh bien c’est de l’argent public, vos impôts, qui renfloue une entreprise en difficulté : «en cas de non-remboursement, l’État s’engage à prendre à sa charge 80% du reste du crédit à rembourser». Autrement dit, vue la situation du groupe Lagardère, ce «prêt garanti» est un don d’argent public à l’entreprise d’un milliardaire. Précisons que le conseil d’administration du groupe comprend notamment Nicolas Sarkozy. Jolie séparation des pouvoirs…

Dans le Régime autoritaire où les scandales s’enchaînent quotidiennement désormais, ces informations passent relativement inaperçues, mais ce cadeau de près d’un demi milliard d’euros au patron d’un groupe de presse proche de Macron fait système. Le gouvernement censure des médias indépendants tout en arrosant la presse aux ordres. Le gouvernement fait des cadeaux aux milliardaires tout en harcelant les plus pauvres qui touchent les minima sociaux. Le gouvernement trouve de l’argent magique pour un magnat de la presse mais n’augmente le SMIC que de «0,9%» cette année.


La violence économique est partout


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