Palestine : comment le gouvernement importe le conflit

Des dizaines de civils tués, de grenades, du gaz et des tirs dans une Mosquée en plein Ramadan, des bombes sur Gaza, territoire déjà affamé : la violence militaire de l’État d’Israël contre le peuple Palestinien est un nouveau crime colonial indéfendable. De véritables scènes de lynchage ont même lieu de la part de militants d’extrême droite israéliens contre des habitants considérés comme «arabes». Des manifestations ouvertement anti-arabes sont organisées sur fond de surenchère nationaliste. L’horreur raciste.

Dans le cadre de cette guerre d’agression, le gouvernement a choisi son camp.

Le ministre de l’Intérieur veut faire interdire le rassemblement parisien au peuple palestinien, et réprimer fermement les autres rassemblements. La France sera donc la seule «démocratie» occidentale où une telle manifestation sera interdite ! En frappant une mobilisation anti-coloniale qui mobilisera, entre autres, la jeunesse des quartiers, le gouvernement choisit l’escalade répressive, la montée en tension. Et montre sa solidarité coloniale avec les forces d’occupation israéliennes.

Parallèlement, Macron condamne «fermement» les «tirs revendiqués par les groupes terroristes» qui mettent «en grave danger la population de Tel Aviv» et nuisent «à la sécurité de l’État d’Israël». Un deux poids deux mesures insupportable, un soutien assumé pour la puissance agressante sans un mot pour les victimes d’agression.

À chaque flambée de violence en Palestine, les soutiens du peule Palestinien sont accusés de vouloir «importer » le conflit en France. Accusation perverse pour empêcher toute expression de solidarité internationale, et pour criminaliser les revendications de paix et de justice au Proche-Orient. En réalité, avec des choix aussi outrancièrement injuste en faveur du Régime d’extrême droite Israélien, c’est bien Macron et son gouvernement qui choisissent leur camp. Et importent le conflit.


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