Les médias se découvrent une soudaine passion pour l’antifascisme et l’antiracisme qu’ils salissent le reste du temps

Joséphine Baker était une artiste afro-américaine : militante antiraciste pendant toute sa vie, résistante antifasciste sous l’occupation, anti-impérialiste durant la guerre froide, et bissexuelle. Dans une pure stratégie de com’, le gouvernement Macron la fait entrer ce jour au Panthéon.
Pourtant, les médias et la classe dominante font tout pour détruire chaque jour les luttes antiracistes et antifascistes. Depuis des années, le mot «antifa» est devenu une quasi-insulte dans le discours dominant. Les manifestations contre le racisme sont injuriées, qualifiées de «séparatistes» ou «d’islamo-gauchistes». Tous les combats pour l’égalité sont réprimés avec une férocité inouïe.
Si Joséphine Baker vivait aujourd’hui, elle serait probablement qualifiée de «woke» par Jean-Michel Blanquer ou sur Cnews, ses œuvres seraient boycottées, et ses combats insultés partout. Avec une hypocrisie incroyable, les médias qui crachent actuellement sur les luttes sociales se découvrent une passion pour Joséphine Baker. L’antifascisme et l’antiracisme d’accord, mais loin d’ici, ou alors il y a très longtemps.
La dissonance cognitive est totale
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