L’État français couvre les violences d’extrême droite
Samedi 15 janvier au soir, une manifestation néo-nazie a eu lien en plein Paris. Prétextant fêter «Sainte-Geneviève», des identitaires, des groupuscules d’extrême droite et autres nostalgiques d’Hitler ont pu hurler des slogans racistes pendant des heures. Sur leur passage, deux badauds ont été tabassés au sol par une horde d’extrême droite. Selon un journaliste sur place : «l’incident s’est déclenché lorsque deux personnes assises à une terrasse se seraient moqués des participants à cette marche». Les gendarmes ont tout vu. N’ont rien fait. C’est tout juste s’ils ne leur ont pas offert un verre en terrasse.
Même week-end, même ville. À Paris, la marche pour les libertés a été nassée par des centaines de forces de l’ordre. Aucune liberté de mouvement. Droit de manifester suspendu. À la moindre incartade : coups, menaces, arrestations. Un Gilet Jaune fait remarquer fort justement que les mêmes agents qui les répriment laissent faire l’extrême droite. Ce n’est pas la première fois : les néo-nazis sont les auxiliaires de police d’un État autoritaire.
Le régime en place est complice du fascisme. Encore et encore.
Images : HZ presse et Cerveaux non disponibles
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