1er Mai à Angers : attaque néo-nazie et complaisance policière


Décryptage en images


Dimanche 1er mai à Angers, un groupuscule néo-nazi a attaqué la manifestation syndicale pour la fête des travailleurs et des travailleurs. Ce groupe, composé de membres d’une organisation théoriquement dissoute baptisée l’Alvarium, et mené par des rejetons connus de la bourgeoisie angevine, a organisé les provocations dès le départ de la manifestation.

Selon le syndicat Solidaires, «une première provocation a eu lieu au début de la manifestation» : les néo-nazis étaient postés sur la Place de départ de la manifestation, devant une église. Le cortège syndical a défilé, avant de revenir sur cette même place pour la dispersion. Les nervis d’extrême droite ont alors chargé le cortège.

La scène est en soi choquante. L’absence de médiatisation des attaques de l’extrême droite aussi, alors même que les chaînes des milliardaires pleurent sur quelques vitrines. Mais c’est surtout l’attitude de la police qui interroge. Sur la vidéo de l’attaque, diffusée par l’extrême droite pour revendiquer les fais, les policiers ne s’interposent pas, ne cherchent pas à interpeller les néo-nazis.

Lorsqu’on regarde attentivement ce que font les policiers, on voit même que la police semble charger AVEC l’extrême droite contre la manifestation. On voit un policier en civil, sweat gris, courir sur la manifestations au milieu des néo-nazis et donner des coups de matraque. Un policier en noir jette même une grenade lacrymogène sur le cortège, avant de mettre son brassard et de faire demi tour.

Les néo nazis ont pu repartir tranquillement après cette attaque sans être inquiétés. Un traitement de faveur incroyable, à l’heure où l’on finit en garde à vue pour le simple port d’un Gilet Jaune ou pour avoir renvoyé un palet de lacrymo.

Cette scène troublante ressemble étrangement à une autre attaque, commise le 31 juillet dernier à Nantes. À l’époque, même situation : une attaque très violente d’extrême droite complétée par des tirs lacrymogènes de la police. Aucun des agresseurs, pourtant filmés, n’a jamais été inquiété.

Notre article sur l’attaque du 31 juillet à Nantes :

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