Les macronistes annulent la hausse des retraites en pleine nuit


Dans la nuit du 26 au 27 juillet, situation rocambolesque à l’Assemblée Nationale.


Un retraité des vieux fourneaux qui n'aime pas les macronistes

Dans la soirée, lors de délibérations, une mesure visant à augmenter les retraites de 5% est votée afin de compenser l’inflation. L’amendement visait à redistribuer 500 millions d’euros aux retraités. Il est passé de justesse, par 186 voix contre 181, contre l’avis du gouvernement. Un événement inattendu. Mais le régime ne recule devant rien quand il s’agit d’écraser les faibles. Tard dans la nuit, après 2h du matin, les députés macronistes ont organisé un nouveau vote sur la même mesure et ont permis de faire annuler l’augmentation des retraites. Ignominieux.

Pourtant Macron ne doit son pouvoir qu’aux retraités. Il paraissait inimaginable pour beaucoup qu’après 5 ans de reculs sociaux, de violences policières, de mesures liberticides et racistes, de casse des droits fondamentaux, ce Président élu par un hold-up électoral en 2017 gagne à nouveau. Macron était d’ailleurs très minoritaire dans toutes les classes d’âges… sauf chez les plus de 65 ans. Et c’est cette classe d’âge qui vote le plus massivement : les seniors ont fait l’élection. La génération baby boom qui a bénéficié de toutes les conquêtes sociales d’après guerre a voté à plus de 40% pour Macron dès le premier tour, le propulsant ainsi face à l’extrême droite au deuxième, où il a été réélu dans un fauteuil. La majorité des retraités a donc voté pour un programme qui condamne à la mort, à la misère et au désastre écologique annoncé leurs petits enfants.

Mais les plus de 65 ans sont aussi victimes de ces politiques. La manœuvre abjecte de la nuit dernière le montre : pas question de dépenser un centime de plus pour les personnes âgées. Macron se moque bien du sort des retraités. La casse de l’hôpital public met directement en danger cette classe d’age qui nécessite davantage de soin et de solidarité. De même pour le fonctionnement catastrophique des EHPAD ou l’absence de mesures contre les canicules, entre autres.


Alors, si une grande partie des retraités a été hypnotisée pendant la campagne présidentielle par la propagande médiatique, espérons qu’elle sorte du masochisme, et rejoigne les rues dès la rentrée !


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