Lundi 3 octobre à Nantes, la diaspora iranienne et de nombreuses personnes attachées aux libertés se sont retrouvées devant le Château des Ducs en solidarité avec le soulèvement en cours en Iran.
Depuis plus de deux semaines, la population d’Iran se révolte contre le régime tyrannique et obscurantiste qui règne sur le pays, après qu’une jeune femme kurde, Jina Mahsa Amini, soit morte suite à une arrestation par la police des mœurs pour avoir mal porté son voile.
À Nantes, plusieurs discours et témoignages ont été partagés, ainsi que des chansons, derrière des panneaux et banderoles proclamant : « Femme vie, liberté », le slogan de l’insurrection en cours. Des fleurs en origami ont été distribuées : elles représentent des tulipes. En Iran, il se dit que pour chaque goutte de sang versée, une de ces tulipes fleurit.
Une banderole raciste est apparue sur les remparts du château, posée par un groupuscule d’extrême droite. Elle a vite été retirée par des antifascistes, car cette récupération fasciste d’un soulèvement populaire pour les libertés et les droits des femmes n’a pas lieu d’être.
Ces derniers jours en Iran, la jeunesse s’est soulevée dans plusieurs universités du pays, malgré une répression féroce qui a fait près de 100 morts. La voix du peuple iranien résonne jusqu’ici.
Images : Oli Mouazan
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