Ce mardi 17 octobre, un bombardement israélien a visé une école de l’ONU transformée en refuge à Gaza. «Au moins 4000 personnes ont trouvé refuge dans cette école de l’UNRWA transformée en refuge. Elles n’avaient et n’ont toujours nulle part où aller» explique l’ONU. Au moins 6 personnes ont été tuées.
Peu après, les missiles de l’armée israélienne ont visé l’hôpital Ahli Arab, l’un des plus anciens de la ville de Gaza, géré par l’Église, et rempli de blessés, notamment d’enfants. C’est un abominable massacre.
Les bilans provisoires font état de 800 morts. Le ministère de la santé du territoire palestinien estime que «des centaines de victimes se trouvent dans les décombres». Des vidéos que nous préférons ne pas diffuser montrent des monceaux de cadavres enchevêtrés, de femmes, d’enfants et d’hommes qui étaient soignés sur place. Il est impossible que les avions de guerre sophistiqués et les bombes de l’une des armées les plus puissantes du monde aient pu toucher «accidentellement» une aussi grosse infrastructure de santé.
En une seule frappe, Israël a probablement tué plus de civils que toute l’offensive du Hamas le 7 octobre.
Le ministre de la sécurité, d’extrême droite, Itmar Ben Gvir, passe ses journées à distribuer des armes de guerre aux colons israéliens. Il a déclaré, peu après la frappe sur l’hôpital : «La seule chose qui doit entrer à Gaza, ce sont des centaines de tonnes d’explosifs de l’armée de l’air, pas une once d’aide humanitaire».
Puisque les médias organisent depuis 10 jours une polémique sur la façon de désigner le Hamas, comment qualifier ces actes de l’armée israélienne ? Terrorisme ? Crime contre l’humanité ? Génocide ?
En tout cas, cela se déroule sous nos yeux, et nos gouvernants ainsi qu’une grande partie de la gauche française y apportent leur soutien. Il n’y a aucune excuse. Que l’histoire retienne à jamais la complicité des médias et de la classe politique française sur ce qui se passe.
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