Libération d’otages : l’oppression jusqu’au bout


Des sources palestiniennes le faisaient savoir hier, c’est confirmé par la chaîne CNN. Le gouvernement d’extrême droite israélien empêche les otages palestiniens libérés de fêter leur sortie et de parler à la presse.


Pour rappel, sur 39 palestinien-nes libéré-es, il y avait 15 mineur-es dont 10 enfermé-es sans jugement et 24 femmes, dont 23 étaient enfermées sans jugement ! Des séquestrations extrajudiciaires.

Des images prises devant une prison montrent un palestinien enfermé depuis des années, complètement perdu à sa sortie, qui n’arrive même plus à reconnaître sa famille. Certains détenus ont été arrêtés alors qu’ils étaient adolescents et ont passé des années à endurer l’isolement total et la torture physique et psychologique.

Les forces de sécurité ont suivi certains palestiniens relâchés jusqu’à chez eux, allant même jusqu’à boucler des rues pour empêcher tout rassemblement. Les palestiniens libérées sont forcés de ne pas apparaître dans les médias ou de faire des déclarations à la presse, mais aussi de se rassembler chez la famille du prisonnier, de faire la fête, de partager des confiseries… Des soldats auraient confisqué un gâteau dans la famille d’une palestinienne.

Ces restrictions inhumaines qui visent à persécuter les personnes libérées et leurs proches, même après leur sortie, ont été particulièrement sévères à Jérusalem Est, où un important déploiement des forces d’occupation a été mis en place. Les palestinien-nes n’ont aucun droit, pas même celui d’éprouver un peu de joie.

Du côté des otages israélien-nes relâché-es hier : les images diffusées au moment de leur sortie et les hôpitaux israéliens confirment qu’ils sont en bonne santé, malgré les bombardements intenses sur Gaza pendant 48 jours. Ils n’ont pas pu non plus s’exprimer pour le moment. Les forces spéciales de l’armée et les services de renseignement israéliens les ont pris en charge pour les briefer.


Sous-titres : Caisses de Grève

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