Le 2 février 2017, le jeune Théo était victime de la violence sans limite de trois agents de la brigade spécialisée de terrain (BST) qui l’ont gazé, roué de coups, jusqu’à le mutiler au niveau de l’anus par un coup d’estoc avec la pointe d’un «bâton télescopique de défense» – une matraque en métal équipée d’un grip antidérapant – provoquant une rupture du sphincter anal.
Il avait aussi été roué de coups, menotté et emmené avec une grave hémorragie au commissariat où il a failli mourir dans d’atroces souffrances, avant d’être hospitalisé en urgence. Ces actes de torture ont causé des séquelles irréversibles sur le jeune homme.
Près de 7 ans après les faits, le procès des policiers qui ont gravement mutilé Théo Luhaka à Aulnay-sous-Bois, se tient à la Cour d’Assises de Bobigny jusqu’au 19 janvier.
La dessinatrice Ana Pich s’est rendu au tribunal pour assister aux derniers jours d’audience. En voici un aperçu en trois parties.
Une réflexion au sujet de « Viol de Théo : reportage dessiné au procès des policiers »