En Occident, les médias nous répètent les mêmes éléments de langage depuis plus de 5 mois : le massacre de masse commis sur les civils de Gaza serait justifié au nom de la présence d’otages israéliens. C’est le narratif imposé, qui sert à fabriquer dans l’opinion publique une prétendue équivalence.
Pourtant, dans les faits, le gouvernement fasciste israélien a toujours méprisé la vie des otages. Dès le 7 octobre, il est désormais avéré que des frappes de l’armée israélienne ont tué des civils israéliens. Puis, alors que les famille d’otages suppliaient Netanyahou de négocier pour la libération de leurs proches, il n’a jamais cessé d’intensifier les bombardements et attaques sur Gaza, rendant impossible toute libération et mettant en danger les captifs.
L’armée israélienne, qui a reçu l’ordre de tirer sur tout ce qui bouge, a même abattu au mois de décembre trois otages israéliens torses nus, qui tenaient un drapeau blanc et criaient «au secours» en hébreu à Gaza !
Netanyahou a donc provoqué la mort de dizaines de milliers de civils palestiniens et détruit presque intégralement Gaza sans faire libérer un seul captif par la force. Contrairement à ce que répètent les relais de l’État sioniste en France, leur vie n’a jamais été un enjeu de la guerre. C’est bien le génocide de la population de l’enclave qui est programmé.
Une nouvelle preuve ce vendredi 15 mars. Alors que le Hamas propose une trêve de 6 semaines, avec la libération de 42 otages – des femmes, enfants, personnes âgées et malades – en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens et l’entrée d’au moins 500 camions d’aide humanitaire par jour, Netanyahou a balayé la proposition.
Il veut même intensifier la guerre d’une façon dramatique.
«L’armée israélienne est prête pour le côté opérationnel et pour l’évacuation de la population» de Rafah, a déclaré le bureau du Premier ministre ce vendredi. Cette position criminelle va également à l’encontre des énormes manifestations qui ont lieu chaque semaine en Israël, réclamant une trêve et des pourparler pour libérer des otages.
Alors qu’un arrêt des combats et la libération de captifs israéliens est possible, Netanyahou veut donc prendre d’assaut le petit bout de territoire, au sud de Gaza, où sont massés un million et demi de palestiniens affamés qui ont fui les massacres. Ce vendredi, un entrepôts humanitaire de l’ONU a d’ailleurs été touché à Rafah, tuant un employé de l’ONU.
Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas. L’extrême droite israélienne a toujours préféré sacrifier la vie de ses propres citoyens si cela permet de continuer à massacrer le peuple palestinien.
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