Attention, images difficiles
Jusqu’à quel seuil la barbarie peut-elle être poussée ? Israël montre sa capacité à repousser toujours plus loin les limites. Après avoir rasé quasiment toute la bande de Gaza, démoli des cimetières, tué des bébés dans des couveuses, massacré 15.000 enfants, affamé la population et rasé tous les hôpitaux, l’armée coloniale envoie désormais des bombes sur des tentes de réfugiés. Oui, des tentes. Ce sont les images qui nous parviennent ce dimanche 26 mai. L’enfer sur terre.
Rafah, à l’extrême sud de l’enclave palestinienne, est une ville coincée à la frontière de l’Égypte, assiégée, et où il n’y a aucun échappatoire. L’armée israélienne y a organisé un déplacement forcé de population depuis le mois d’octobre, exigeant que tous les civils évacuent vers le sud. C’est chose faite : 1,7 millions de palestiniens, dont 610.000 enfants environ s’y entassent dans des conditions atroces, souvent sous des tentes, vivant dans un dénuement total.
Ce 26 mai au soir, 8 missiles Israéliens ont ciblé un camp de déplacés sur un site de l’ONU. Il y a des dizaines de morts. Les images sont insoutenables. Nous avons fait le choix de ne pas montrer certaines vidéos de jeunes enfants démembrés ou de corps calcinés, tant elles sont effroyables. L’armée israélienne brûle vifs des civils sans défense, coincés sous des tentes.
Depuis le 6 mai, jour où Israël a lancé son offensive sur Rafah, des bombes frappent régulièrement les campements de fortune de déplacés palestiniens, tirées depuis des hélicoptères ou des tanks israéliens.
Il s’agit bien d’un génocide : l’objectif des fascistes israéliens n’a jamais été de «libérer» de quelconques otages ni de «combattre le terrorisme», mais bien de rayer le peuple palestinien de la surface de Gaza.
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