Le média StreetPress adresse ce rappel salutaire : on trouve d’authentiques anciens fascistes sur la liste macroniste pour les élections Européennes.

- Sandro Gozi, 6ème sur la liste Renaissance et eurodéputé, est de nouveau candidat après sa première élection en 2019. Sandro Gozi est un ancien du Front de la jeunesse italien, le mouvement de jeunesse du MSI – Mouvement Social Italien – parti néofasciste, ouvertement nostalgique de Mussolini, dans lequel il a milité dans les années 1980. L’affaire est trop peu connue, alors que Sandro Gozi fréquente le sommet du pouvoir macroniste depuis des années. Il était par exemple chargé de mission dans le domaine des Affaires européennes du cabinet d’Édouard Philippe.
- Nathalie Loiseau, 5ème sur la liste Renaissance, était même tête de liste lors des anciennes élections Européennes. Elle a aussi été ministre de Macron. Dans sa jeunesse, Nathalie Loiseau a milité dans un groupuscule ouvertement néo-nazi : le GUD, dont la violence et l’antisémitisme sont revendiqués. Et c’est ce parti qui ose faire la leçon et accuser le mouvement pro-palestinien d’être antisémite !
La porosité entre le gouvernement et l’extrême droite radicale n’est plus à prouver, du vote de la «Loi immigration» reprenant le programme du Front National à la militarisation de la police, de la réhabilitation de Pétain à la répression acharnée des luttes antifascistes… Derrière Macron, on trouve d’ailleurs des politiciens comme Alain Madelin, Patrick Devedjian, Gérard Longuet ou Anne Méaux, qui ont tous et toutes fait leurs armes dans des groupes d’extrême-droite. Et le ministre de l’Intérieur, Darmanin est même passé par le groupuscule royaliste l’Action Française.
À présent, le bloc Macron-Le Pen veut régner sans partage. Le «barrage» à l’extrême droite est une autoroute.
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3 réflexions au sujet de « D’anciens fascistes sur la liste Renaissance aux européennes »
« En marche » forcée avec le facsisme et l’enfer de la bourgeoise qui a transformé la France en république de Weimar à sa fin. Loi séparatiste (24 Août 2021) diminution des contre pouvoirs, dissolutions à répétition, criminalisation du mouvement écologiste, supression des subventions de la ligue des droit de l’homme ou encore Alternatiba à Poitiers, l’atelier d’urbanisme de Lille ou tout récemment l’ASTI de Petit Quevilly qui tombe sous le coup de la loi Séparatiste de 2021 pour soit disant ne pas avoir respecté le contrat d’engagement Républicain. Le tort de l’ ASTI ? (Association de solidarité avec tou.te.s les Immigré-e-s) C’est d’avoir relayé l’appel des soulèvements de la terre à un rassemblement pacifique, devant l’hôtel de ville de Rouen le 30 juin 2023 suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre, tué par un policier pour refus d’obtempérer. Heureusement que nous avons la presse indépendante pour relayer l’information comme l’a fait le journaliste de Mediapart avec son article sur la menace qui pèse sur cette association. La presse indépendante aussi peut être touchée, nous nous souvenons tou.te.s de l’histoire de votre journal Nantais qui s’appelait Nantes Révoltée, menacé de dissolution et qui porte aujourd’hui le nom : Contre Attaque. Oui aujourd’hui la Macronie c’est « en marche » forcée avec le facsisme.
2016 (EM) En Marche… Vers une République autoritaire
2017-2022 (LREM) La République En Marche… Autoritaire
2022-2027 (Renaissance)… De la République de Weimar à sa fin.
Pourquoi « anciens fascistes » ?
Ils le sont toujours et ne cesseront pas de l’être. Macron aussi. L’histoire de la réhabilitation de Pétain en novembre 2018 aurait déjà été oubliée ?