Les candidats du RN


Nous avons vécu la campagne électorale la plus sale de l’histoire contemporaine, avec l’objectif évident pour les médias et les dirigeants en place de salir au maximum la gauche et d’offrir le pouvoir aux fascistes.


Quelques citations de candidats du RN

La France Insoumise a été diffamée quotidiennement pour son soutien à la Palestine, mais jamais l’histoire du RN – fondé par des SS et des pétainiste – ni ses candidats antisémites et racistes n’ont été dénoncés dans les médias des milliardaires. La population a été totalement endoctrinée, intoxiquée, privée d’accès à l’information.


Alors quelques rappels sur les candidats d’extrême droite qui vont entrer en masse au Parlement ces prochains jours :


  • Gilles Bourdouleix : Maire de Cholet et candidat sur le 5e du Maine-et-Loire pour le RN. En 2013, il avait eu ces propos envers des membres de la communauté du voyage : «Hitler n’en a peut-être pas tué assez !»
  • Marie-Christine Sorin, candidate dans la première circonscription des Hautes-Pyrénées, a publié sur Twitter un message disant : «Toutes les civilisations ne se valent pas, certaines sont juste restées au-dessous de la bestialité dans la chaîne de l’évolution».
  • Françoise Billaud, engagée au Front national depuis 1986 et candidate dans la 1re circonscription des Côtes-d’Armor, a rendu hommage sur sa page Facebook au maréchal Pétain, mais aussi à l’abbé Perrot, figure bretonne de la collaboration avec le nazisme, fanatiquement raciste et antisémite.
  • Frédéric Boccaletti, député sortant et réinvesti dans le Var. Il a fondé une librairie négationniste et spécialisée dans les ouvrages d’extrême droite. Il a été condamné en 2000 à un an de prison pour «violences avec armes» lors d’un collage d’affiches.
  • Agnès Pageard, candidate à Paris : publie régulièrement des slogans antisémites sur les réseaux sociaux. En février 2021, elle invitait sur son compte X à «relire Henry Coston» auteur collaborationniste et violemment antisémite.
  • Sophie Dumont, conseillère législative du groupe RN à l’Assemblée et proche collaboratrice de Marine Le Pen, investie en Côte-d’Or, a diffusé des textes issus d’un média antisémite, et évoqué dans un tweet, depuis supprimé, de prétendus financements juifs de Reconquête !, selon Libération.
  • Philippe Chapron, candidat dans le Calvados : ancien militant du groupe fasciste Ordre nouveau, puis au GUD, tous deux ardemment antisémites. Il a été membre du DPS, le service d’ordre du Front National. En 1993, il a été contrôlé après une intervention de Jean-Marie Le Pen avec «un fléau japonais, un poing américain, un pistolet lance-fusées calibre 12 et des balles en caoutchouc, un sabre d’exercice japonais en bois ainsi que 26 manches de pioche».
  • Sandrine Chadourne, candidate en Gironde : sur les réseaux sociaux, elle «like» à la fois des médias pétainistes et antisémites comme Rivarol ou un groupe fasciste comme «Jeune Nation» tout en apportant son soutien à Netanyahou. L’antisémitisme est tout à fait compatible avec l’extrême droite israélienne.
  • Andrea Orabona, dans la 2e circonscription des Alpes-Maritimes, «like» des pages telles que «hommage au Maréchal Pétain» ou encore «Front des patriotes», cette dernière exaltant le suprémacisme blanc.
  • Joseph Martin, candidat dans le Morbihan, publie sur les réseaux sociaux : «Je préfère être ultra-catho que ultracollabo, avec l’envahisseur actuel» ou encore «Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah». Le RN a estimé que ses propos n’étaient «pas antisémites» et a décidé de réinvestir le candidat.
  • Hervé de Lépinau, candidat dans le Vaucluse, assimilait en 2014 l’avortement à la «culture de la mort», de même que Laure Lavalette, candidate dans le Var, qui a signé et défendu un texte pour abroger l’IVG.
  • Julie Rechagneux, candidate à Bordeaux, militait avec les néofascistes violents du groupe «Bordeaux Nationaliste».
  • Rody Tolassy, candidat en Guadeloupe, et élu eurodéputé le 9 juin. Il a, sans aucun complexe, frappé une femme qui portait un drapeau indépendantiste guadeloupéen en plein visage, et ce devant les caméras.
  • Louis-Joseph Pecher, candidat dont le vrai nom de famille est Gannat, le nom d’une famille de fascistes angevins. Sur un compte qui vient d’être supprimé, il tenait des propos très violents, racistes, homophobes et antisémites. Par exemple : «Juif qui parle bouche qui ment». Le 28 mars dernier, à un message de Jacques Attali, il répond : «Qui l’a mise en faillite ? Qui ?» Une expression antisémite.
    Il s’opposait aussi durement à la «dédiabolisation» du RN. Le 2 mai, il écrivait : «Le RN est un parti dirigé par des médiocres et des rentiers qui ont renié tout ce qui avait présidé au FN. Du patriotisme couché à la Meloni. Un attrape-nigaud, un défouloir pour sèche-couillons». En mars, il qualifiait «Jordan Bardella de gros soumis». Cela n’a pas empêché le RN de lui donner une circonscription.
  • Virginie Joron, dans le bas Bas-Rhin, réélue député européenne en juin, soutient le régime dictatorial de Bachar el Assad, qui a tué des centaines de milliers de personnes. En 2019, elle a même fait un voyage de courtoisie en Syrie, pour redorer l’image du régime.
  • Monique Becker, dans les Pyrénées-Atlantiques, est fan de l’OAS, une organisation terroriste d’extrême droite qui défendait l’Algérie française. Celle-ci a causé la mort de 2.700 personnes durant la Guerre d’Algérie et a tenté d’assassiner de Gaulle. Monique Becker prône la «remigration» et «assume» ses sympathies coloniales dans la presse.
  • Julien Odoul, poids lourd du RN et candidat dans l’Yonne, ricanait en 2021 sur le suicide des agriculteurs. À propos de la mort par pendaison de l’un d’entre eux, il avait demandé en riant : «Est ce que la corde est française ?»

Ce ne sont que quelques exemples. Nous avons vécu, ces dernières semaines, une opération phénoménale d’inversion du réel. Les médias porteront l’entière responsabilité de la possible arrivée de pétainistes, de racistes et d’antisémites au pouvoir dans quelques jours.


Pour aller plus loin une carte de la honte est disponible ici.

Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux



3 réflexions au sujet de « Les candidats du RN »

Laisser un commentaire