Paris, Lille et ailleurs : la police mauvaise perdante


Dimanche 7 juillet au soir, des milliers de personnes se sont réunies dans les grandes villes françaises pour partager ensemble le soulagement de ne pas être gouverné dès maintenant par des néofascistes et la percée inattendue de la gauche.



Dans plusieurs villes, la police a attaqué ces rassemblements.


  • À Lille, dès le début, des grenades lacrymogènes et des charges ont visé le cortège. La police a nassé une partie des manifestant-es, a intimidé les journalistes et a sérieusement blessé à la tête un jeune militant insoumis. Selon la journaliste Louise Bihan, «3 personnes ont passé la nuit à l’hôpital, au moins 1 pour une blessure à la tête. D’autres blessés légers sont à déplorer».
  • À Paris, la place de la République a été encerclée et les tentatives de départs en cortège violemment gazées et chargées. Une stratégie de la tension qui a conduit à des affrontements jusqu’à 1 heure du matin. Plusieurs arrestations et blessé-es sont à déplorer.
  • À Rennes, 25 personnes ont été arrêtées et le rassemblement a été purement et simplement interdit par le préfet.
  • À Nantes, les forces de l’ordre, très nombreuses, ont immédiatement gazé les milliers de personnes qui partaient en cortège, puis ont multiplié les provocations et les charges. Trois personnes ont été arrêtées.

La police vote à 80% pour la droite et l’extrême droite. Les gouvernements successifs ont donné les pleins pouvoirs à un corps armé qui prête majoritairement allégeance au RN. Dimanche soir, la police a été mauvaise perdante, et ce n’est qu’un avant goût de ce qui nous attend.


Images : Louise Bihan, (R)evol, Clément Lanot, Luc Auffret

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