Sarah Friedland, une réalisatrice contre le génocide au festival du cinéma de Venise


«En tant qu’artiste juive américaine, je reçois ce prix le 336e jour du génocide d’Israël à Gaza, et la 76e année d’occupation. C’est notre responsabilité en tant que cinéastes d’utiliser les plateformes institutionnelles dans lesquelles nous opérons pour aborder l’impunité d’Israël sur la scène mondiale»


Ce sont les mots puissants de la réalisatrice Sarah Friedland lors du festival de cinéma la Mostra de Venise. La réalisatrice américaine, a reçu un prix pour son premier film «Familiar Touch», lors de la cérémonie qui s’est tenue samedi 7 septembre. Elle a dénoncé le génocide à Gaza lors de sa son discours de remerciement. Un acte très courageux.

Samedi 24 février, à la Berlinale, le festival de cinéma qui a lieu dans la capitale allemande, une cérémonie était organisée, au cours de laquelle plusieurs cinéastes ont exprimé leur soutien au peuple palestinien. Basel Adra et Yuval Abraham, deux jeunes hommes qui ont participé à la réalisation collective, israélo-palestinienne, du film «No Other Land», à propos de l’expulsion d’un territoire palestinien par des colons, avaient également pris la parole : «Basel et moi avons le même âge. Je suis israélien, Basel est palestinien. Et dans deux jours, nous allons revenir sur une terre où nous ne sommes pas égaux. Cette situation d’apartheid entre nous, cette inégalité doit cesser» avait déclaré Yuval Abraham.
Ce discours avait provoqué une polémique en Allemagne, le jeune israélien avait été traité «d’antisémite» dans les médias, et avait été la cible de menaces de mort, visant également sa famille en Israël.

En mai, au festival de Cannes, plusieurs acteurs et actrices ont manifesté leur solidarité envers les Palestiniens en portant un pins du drapeau de la Palestine et un bracelet aux couleurs du drapeau. Dans le magazine Vanity Fair, une photo de l’acteur Guy Pearce avait été censurée, le pin’s avait disparu.


Même dans le cinéma, la voix des Justes est diffamée, réprimée et censurée, mais l’histoire leur donne raison. Espérons que celle de Sarah Friedland soit entendue.


Sous titres par Taoufiq TAHANI de l’AFPS

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Une réflexion au sujet de « Sarah Friedland, une réalisatrice contre le génocide au festival du cinéma de Venise »

  1. Palestine, c’est un génocide, un massacre, une boucherie qui s’y déroule depuis plus de 336 jours et 76 ans d’horreurs capitalistes trop souvent passées sous silence,. Dans l’un de ses articles le magazines Reporterre parle de tout ce que le peuple Palestinien subit depuis des décennies et de la zone industrielle nommée ironiquement Nitzanei Shalom (“germe de paix”), installée sur des terres confisquées, cette horreur vient tout droit de la dictature capitaliste mondiale ( qui rapporte beaucoup d’argent aux distributeurs de la mort) , est installée en Palestine depuis les années 1980. Ici la dictature capitaliste tuent depuis plusieurs décennies la terre de Palestine et sa population, cette grande boucherie profite aux tyrans sanguinaires, aux grands bourgeois cossus, aux milliardaires et aux dictateurs assassins du monde entier. Celà fait trop longtemps maintenant que la bourgeoisie s’enrichit de la destruction de la planète et du sang des populations, nous devons nous unir et croire avec force qu’elle ne puisse pas s’en tirer aussi facilement et sans aucune conséquence.

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