Un gala fasciste, un match sous haute protection et une milice sioniste qui veut en découdre. On fait le point :
Un meeting génocidaire autorisé et protégé
Mercredi 13 novembre, un meeting colonialiste et fasciste est organisé à Paris, pour récolter des fonds pour l’armée israélienne et la colonisation en Cisjordanie.
L’invité d’honneur de cette soirée de la honte est le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich, l’un des principaux idéologues et logisticien du génocide en cours. Ce colon messianique, raciste et homophobe, a notamment bloqué l’aide humanitaire vers la population de Gaza, fait part de son souhait d’exterminer tous les habitants par la famine, ou encore d’établir un «grand Israël» basé sur les textes bibliques, en annexant la plupart des pays voisins.
L’organisatrice de cette soirée se nomme Nili Kupfer Naouri, c’est une suprémaciste sioniste qui appelait à raser entièrement Gaza et à coloniser son territoire. Si le droit international était respecté, Smotrich et sa complice seraient arrêtés et incarcérés dès leur arrivée en France, pour des faits de crimes contre l’humanité.
Ce meeting n’est pas seulement une provocation, c’est un rassemblement illégal. L’objectif même de cet événement est de récolter des fonds pour financer des actes contraire au droit international, notamment la colonisation de terres en Cisjordanie. L’évènement en lui-même viole la loi, et les autorités françaises le savent parfaitement.
Pourtant le préfet de Paris Laurent Nuñez a annoncé sa volonté d’autoriser ce meeting, et même de le protéger. À la télévision, il a déclaré : «Une partie de la mouvance qui soutient la cause palestinienne me demande d’interdire ce gala, je ne le ferai pas, nous allons protéger évidemment ce gala».
Une manifestation contre le fascisme et le colonialisme aura donc lieu le 13 novembre, à 18h, à Saint-Lazare.
Match France-Israël cadenassé
Le lendemain, jeudi 14 novembre, un match France-Israël aura lieu au Stade de France. Le préfet de Paris a annoncé, dans la même interview, qu’il allait interdire les drapeaux palestiniens dans l’enceinte du stade : «Il ne pourra pas y avoir de drapeau palestinien au Stade de France. Il ne pourra y avoir que des drapeaux français ou israéliens». Pour le régime, un gala génocidaire est préférable au drapeau d’un peuple colonisé.
4.000 policiers seront déployés, ils procéderont à «un double contrôle» et établiront un périmètre de sécurité autour du stade, alors que 1.600 stadiers seront engagés dans l’enceinte. Un dispositif totalement délirant, qui va coûter un pognon de dingue, alors qu’il était tout à fait possible de déplacer ou d’annuler ce match.
Le préfet a également affirmé : «Nous travaillons avec les autorités israéliennes». Alors que la police israélienne a molesté et arrêté deux gendarmes français il y a seulement quelques jours à Jérusalem, l’État français choisit d’inviter et de travailler avec les services israéliens sur son propre sol. On se demande jusqu’où peut aller la soumission envers l’État colonial.
Macron au secours du match
Ce match de la honte connaît une campagne de boycott massif : il n’y a que 20.000 places vendues alors que le stade a une capacité de 80.000 spectateurs. La population refuse de participer à un opération de blanchiment par le sport d’un gouvernement génocidaire. Macron a donc annoncé qu’il se rendrait personnellement comme spectateur.
Encore une fois, le niveau d’impunité du régime israélien et le soutien inconditionnel des dirigeants français, malgré des provocations directes et mêmes des insultes de Netanyahou contre Macron, dépasse l’entendement.
De nouvelles attaques sionistes ?
Alors que les supporters fascistes du Maccabi Tel Aviv ont semé le chaos à Amsterdam et ont réussi à se faire passer pour des victimes dans tous les médias occidentaux, il faut s’attendre à de nouvelles opérations du même type à Paris.
Le Betar, groupe suprémaciste fondé dans les années 1920 par Jabotinsky, un sioniste admirateur du fascisme, annonce des actions violentes à Paris. Le Betar et ses membres, formés au combat et proches de la police, ont commis de nombreuses attaques contre la gauche et le mouvement pro-palestinien depuis des années en France. Proche du Likoud de Netanyahou, on trouvait dans la branche française du Betar Meyer Habib, le député franco-israélien.
Ce groupuscule d’extrême droite est une milice qui n’hésite pas à utiliser la violence au service des intérêts israéliens, sur le sol français. Aucun média ne les accuse pourtant « d’importer le conflit ».
Le Betar, donc, a annoncé publiquement son souhait de se rassembler en marge du gala génocidaire «Israël is Forever» mais aussi du match de jeudi qu’il estime «menacé par les jihadistes». Toutes les provocations, agressions et manipulations sont donc à prévoir ces prochains jours.
3 réflexions au sujet de « Vers une nouvelle semaine de soutien inconditionnel au génocide »
Toute cette bourgeoisie facsiste et criminelle est effroyable, souhaitons qu’elle ne s’en sortira pas aussi facilement.
Pour la bourgeoisie facsiste il est hors de question de laisser quiconque venir mettre le Dawa dans ses affaires de crimes contre l’humanité.
Manu baisse son froc, et celui de la France dans la foulée…
Et après, on s’étonne que la France n’a plus la moindre crédibilité au niveau international.
Quelle différence entre la France, le Liban, la Cisjordanie et la Palestine?
La France, y a pas eu besoin de la bombarder pour la coloniser….