Mercredi 20 novembre à Nantes, dans les locaux de Pol’N, Contre Attaque invitait le collectif internationaliste Ronahî pour évoquer la révolution en cours au Rojava.
Une centaine de personnes étaient présentes pour se former sur la longue histoire du Kurdistan, dont le peuple est opprimé depuis des siècles et dont le territoire est morcelé sur quatre pays : l’Iran, l’Irak, la Turquie et la Syrie. Il s’agissait aussi de présenter et comprendre ce qu’est le «confédéralisme démocratique», doctrine écologiste, féministe et sociale forgée par Öcalan, leader kurde emprisonné depuis 20 ans, et d’en savoir plus sur l’expérience révolutionnaire en cours au Rojava, dans le Nord de la Syrie.
Après cette présentation en deux langues animée par des camarades bien informés et un repas partagé, un débat a eu lieu, abordant les stratégies de lutte, les perspectives internationalistes et les manières de s’engager ici et là bas. Des membres de la communauté kurde de Nantes ont également apporté leurs témoignages. Cette soirée a permis de tisser des liens et d’envisager d’autres rendez-vous internationalistes et anticapitalistes.
Contre Attaque remercie toutes les personnes qui se sont déplacées, et continuera à proposer des formations politiques et historiques, pour penser et lutter plus efficacement.
Un prochain rendez-vous sur la démocratie directe sur la gouvernance de la femme et le principe écologique est organisé le 27 novembre à 18h30 au Centre Socio-culturel Le Grand B, par la Maison des Citoyens du Monde dans le cadre du festival des solidarités de Nantes.
Une réflexion au sujet de « Nantes : soirée réussie sur le Rojava »
Le 9 janvier 2013 il y eu ce jour là, l’assassinat Sakine Casiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez , trois femmes qui portaient un combat qui allait bien au delà des frontières du Rojava. Elles étaient des femmes capables de modifier leur société patriarcale.