Le racisme d’État ouvre la voie au fascisme : où que l’on soit né-e, solidarité !

Des mobilisations ont lieu dans toute la France ce mercredi 18 décembre dans le cadre de la journée internationale des migrant-es. Voici l’appel :
«Contre le racisme d’État nous appelons à la désobéissance civile, la résistance et la lutte !
De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.
Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé·e·s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble autour de la journée internationale des migrant-es.
Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes.
Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé·e·s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.
Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur-es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire.
Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un-e collègue ou un-e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits.
L’immigration n’est pas le problème. Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant-es, les enfants de migrant-es, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme «l’ennemi». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice et l’égalité.
Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur-es, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étranger-es.
Nous refusons la criminalisation des immigré-es, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au rascisme et au fascisme !
À l’occasion de la Journée internationale des migrant-es, faisons masse, faisons classe.
– pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
– pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
– pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé
– pour l’accès de toutes et tous à la santé et à l’école
– pour l’abrogation de la loi Darmanin, de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
– pour la solidarité internationale avec tous les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l’égalité et la fin du colonialisme de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte
Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travail et d’étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !»
Rendez-vous :
- Nantes : 18H, Miroir d’eau
- Rennes : 17h30, Place de la République
- Nîmes : 18H Place de la Maison carrée
- Grenoble : 18H Place Lavalette
- Le Havre : 17H Pl. de l’Hôtel de ville
- Lille : 18H30 Place de la République
- Orléans : 17H, 2 Rue Nicolas Copernic
AIDEZ CONTRE ATTAQUE
Depuis 2012, nous vous offrons une information de qualité, libre et gratuite. Pour continuer ce travail essentiel nous avons besoin de votre aide.
Faites un don à Contre Attaque, chaque euro compte.
2 réflexions au sujet de « 18 Décembre : mobilisations dans le cadre de la Journée Internationale des Migrant-es »
Tou.te.s ensemble contre cette bourgeoisie qui utilise l’argent, les machines, l’armée et la flicaille pour écraser l’humanité et le monde du vivant en générale, pour servir ses intérêts et son maudit pouvoir
Dès que le RN fait un meeting ou quelconque rendez vous de haine, la gauche doit s’organiser pour occuper les mêmes lieux avec des rendez vous sociaux