Des nouvelles de la «grande cause du quinquennat»

Les époux Macron semblent prendre un malin plaisir à se moquer des victimes de violences sexistes et sexuelles. Après le soutien de Macron à Gérard Depardieu, le maintien en poste de Gérald Darmanin, voilà que c’est son épouse, Brigitte Macron qui soutient publiquement un violeur en ricanant.
C’est le média Public et Paris Match qui ont filmé la scène, lunaire, aux Folies Bergères samedi 6 décembre. Le comédien Ary Abittan y faisait son retour sur scène – encore une carrière brisée de toute évidence. Il avait pourtant été mis en examen en 2021 pour viol avant que la justice ne prononce un «non lieu» confirmé en appel en janvier 2025. La victime, son ex-compagne de 23 ans alors que lui en a 50 passés, avait pourtant suivi à la lettre les procédures qu’on enjoint aux victimes : elle était allée porter plainte quelques heures après les faits, des lésions anales et vaginales avaient été constatées, et du sang avait même été retrouvé sur une serviette au domicile du violeur. Elle a gardé des blessures gravissimes et de lourdes séquelles des violences subies.
Finalement, la justice avait conclu que, comme d’anciennes compagnes avaient décrit «un partenaire respectueux», qu’un psychiatre sorti d’on ne sait où affirmait qu’il n’avait pas de «penchants déviants», et que la victime avait d’abord dit oui, il fallait abandonner les charges. Il faut retenir une chose : les puissants seront toujours absous, peu importe les preuves que vous apportez.

Le collectif Nous Toutes, qui rappelait qu’un «non-lieu n’est pas un acquittement, c’est juste la fin des poursuites» est donc venu perturber le spectacle du comédien. Ses militantes se couvrant le visage avec des masques représentant le visage du violeur, et scandant «Ary Abittan violeur», avant d’être violemment sorties par des spectateurs et des gardes de sécurité.
Brigitte Macron et sa fille Tiphaine Auzière sont donc venues soutenir le violeur. Brigitte a ensuite suivi l’homme en coulisses, affirmant : «S’il y a les sales connes, on va les foutre dehors». Et tout ce joyeux monde de rire à la «blague» de la Première dame de France. L’indécence de ces gens ne connaît pas de limite. Des connes, ici, on en voit que deux, mais on se garderait bien de les nommer.
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