«Loi de Sécurité Globale» : un projet macro-lepéniste


À partir de demain mardi, la «Loi de sécurité globale» sera débattue à l’Assemblée Nationale


C’est l’un des projets les plus liberticides depuis plusieurs décennies, qui limiterait drastiquement la possibilité de filmer les violences policières d’un côté, et qui permettrait le déploiement massif de drones et le fichage par reconnaissance faciale de tous les opposants de l’autre. Une police encore plus en roue libre, et toute contestation quasiment impossible.

Derrière ce projet pré-dictatorial, le gouvernement Macron et l’extrême droite font bloc ensemble. Le ministre de l’Intérieur mène campagne en répétant partout que sa loi vise à « protéger ceux qui nous protègent ». Et en même temps Marine Le Pen affirme à la télé : « Je ne pense pas du tout que ça puisse encourager les violences policières […] je pense que tout ce qui peut contribuer à protéger nos policiers est une bonne chose. » Le pouvoir en place comme l’extrême droite dépendent tous les deux de forces de répression militarisées, racistes et violentes.

La convergence Macro-Lepéniste ne date pas d’aujourd’hui. Le RN et En Marche ont voté ensemble des lois extrêmement dures contre les exilés dès le début du mandat de Macron, puis le gouvernement a réprimé les luttes sociales et anti-racistes tout en laissant les mains libres aux groupes fascistes. Récemment le gouvernement a repris mot pour mot les idées de l’extrême droite à l’égard des musulmans, des étrangers, des universitaires…


Ce pouvoir élu grâce au chantage du «barrage au FN» ne cache même plus vraiment son appartenance à l’extrême droite, et l’extrême droite partage avec le pouvoir un projet de société inégalitaire, et autoritaire.


Sur la loi de « sécurité globale » :

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