Saint-Brévin : deux salles, deux ambiances


La police : service d’ordre gratuit de l’extrême droite radicale



Samedi 25 février, environ 150 néo-nazis, royalistes et autres racistes se réunissaient à Saint-Brévin, venus de tout le pays, contre un centre d’accueil pour réfugiés. En face, des centaines d’opposant-es au racisme.


Deux salles, deux ambiances :

D’un côté, l’extrême droite cagoulée a pu se réunir sur la place de la mairie, faire des saluts nazis en exhibant un drapeau à croix celtique, symbole du suprémacisme blanc. Des prières de rues ont été organisées à l’initiative d’un groupuscule pétainiste, ce qui est interdit. Et tout cela sous lourde protection policière : il y avait même plus de forces de l’ordre que de militants d’extrême droite.

De l’autre, un rassemblement antifasciste qui a vite été chargé à plusieurs reprises, et nassé sur une petite place, sans possibilité de défiler. Plus tôt, les gendarmes avaient délogé les antifascistes de la place de la mairie pour permettre à l’extrême droite de venir se réunir. Un reporter a été blessée par un coup de matraque à la tête, plusieurs grenades ont été tirées.


Le bras armé du capitalisme protège les néo-nazis.


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