Amsterdam : un hollandais étouffé pour avoir chanté près de Macron


Encore un exploit des amis de Benalla


Macron ne peut plus se déplacer en France tellement il est détesté, mais il réalise un voyage triomphal aux Pays-Bas. Hier, à La Haye, son discours a été interrompu par des cris «où est la démocratie en France ?» et une banderole «président de la violence et de l’hypocrisie». Ce mercredi, à Amsterdam, Macron était à peine descendu de voiture pour visiter l’université qu’un homme a commencé à chanter l’hymne des Gilets Jaunes : «On est là».

Il n’a pas eu le temps de poursuivre. La garde rapprochée de Macron s’est précipité sur lui, avant de l’étouffer sous le poids de plusieurs corps, en lui faisant des clés de bras et en l’asphyxiant pour l’empêcher de chanter. On entend le râle de cet homme qui s’éteint peu à peu, faute de pouvoir respirer. Les techniques barbares de la police française.

Selon la presse, un homme et une femme ont été arrêtés pour «trouble à l’ordre public et menace» pour ce chant et pour le port d’une banderole.

Qui pratique l’asphyxie en pleine rue d’Amsterdam d’une personne gênante ? Le GSPR, pour Groupe de Sécurité de la Présidence de la République. À la base, le GSP – Groupe Spécial de Protection – est créé en 1943 par le régime de Vichy, pour protéger le chef du gouvernement pétainiste, Pierre Laval. Après guerre, c’est une milice qui assure la sécurité du général de Gaulle, avec des services officiels et des mafieux. Sous Mitterrand, le GSPR sert à protéger la fille cachée du président. Bref, des super-flics bien payés, qui ne sont rien d’autre qu’une garde prétorienne du cercle rapproché du président et éloignent le bas peuple. Récemment, le GSPR a fait parler de lui parce que Benalla s’impliquait directement dans ce clan présidentiel.

Nous adressons tout notre soutien à ce camarade Hollandais étouffé par des flics décérébrés de la garde rapprochée macronienne, pour avoir voulu rendre hommage aux Gilets Jaunes. La France exporte sa dictature mafieuse au-delà des frontières françaises.

Des policiers français ont-il le droit de faire des plaquages ventraux et d’asphyxier des citoyens étrangers pour un chant ? Une question à poser à des juristes.

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