Pour une grève définitive de la police

La police se mobilise. Non pas pour avoir plus de moyens, elle croule déjà sous les milliards d’euros d’équipement neuf et d’arsenal dernier cri. Pour de meilleures conditions de travail ? Non plus, les policiers ne sont pas concernés par la réforme des retraites, bénéficient du train gratuit, de primes à gogo et d’innombrables privilèges.

Non, la police française se mobilise pour soutenir des agents qui ont tiré une balle en caoutchouc dans la tête d’un jeune travailleur à Marseille avant de le tabasser et de le laisser pour mort.

La victime, Hedi, a sombré dans le coma et a été sauvée de justesse en soins intensifs. C’est pour soutenir ces criminels, donc, que des centaines de policiers se sont mis en arrêt maladie ! Un procédé totalement illégal, qui serait suivi d’un licenciement dans n’importe quel autre profession. Mais dans la police ça passe. Le directeur général de la police nationale se rend même ce samedi à Marseille pour aller les bichonner.

Une cagnotte de soutien aux agents poursuivis récolte déjà des milliers d’euros. Bientôt d’autres policiers millionnaires, comme le meurtrier de Nahel ? Mutiler ou tuer des jeunes non-blancs est-il devenu un moyen de devenir riche dans ce pays ?

En plus des arrêts maladie, un syndicat appelle tous les policiers de France à se mettre en service minimum après l’incarcération d’un policier pour violences en réunion.

Bruno Attal, policier et militant d’extrême droite qui a cumulé 11 ans d’arrêt maladie et de formation en 20 ans de «carrière», lance quant à lui un appel sur les réseaux sociaux : «policiers, déposez les armes».

Pour une fois, saluons ces appels. Enfin une mobilisation utile, qui évitera peut-être des mutilations, des morts, des mobilisations réprimées, des contrôles au faciès… Cela pourrait même faire baisser l’insécurité.

Policiers, continuez : faites la grève du zèle, mettez vous en arrêt, déposez les armes. À condition que ça soit définitif.

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