#ArgentMagique
Début 2023, alors que la pauvreté explosait, le palais de l’Élysée annonçait l’augmentation de son budget de 5,2 millions d’euros. Ce qui portait ce budget à 114,4 millions d’euros pour l’année, uniquement pour faire fonctionner le palais du président : cuisine gastronomique, chauffeurs, fleurs et décorations, fournitures…
Mais cette augmentation n’a pas suffi. Macron a fait exploser ce budget, déjà revu à la hausse. Selon le média Politico, les dépenses du palais présidentiel atteignent 127,4 millions d’€, au lieu des près de 115 millions prévus. Il y a donc un «trou» de 12,4 millions. Ironique pour un président qui parle d’équilibre budgétaire et de rigueur.
En 2024, le Palais veut donc 12 millions de plus ! Soi-disant pour faire face à l’inflation et à «l’augmentation de l’activité présidentielle». Les dîners royaux sont-ils compris dans le budget ?
Avant l’arrivé au pouvoir de Macron en 2017, le budget de l’Élysée était de «seulement» 102 millions d’euros. Il a donc augmenté de près de 25% en 6 ans, pour le bon plaisir du président et de ses invités. Sur la même période, ni les salaires, ni les services publics vitaux, ni les minimas sociaux n’ont augmenté de 25%.
En effet, en 2018, l’Élysée avait explosé budget de 5 millions d’euros. En 2019, une «forte hausse des dépenses de l’Élysée» était aussi annoncé : avec une augmentation de 3,7 millions d’euros sur l’année. En 2020, l’Élysée a encore augmenté son propre budget de 600.000 euros.
La même année, Emmanuel Macron explosait le budget fleurs de l’Élysée avec une facture à 600.000 euros dont 400.000 pour des «fleurs coupées» en pleine crise sanitaire. En 2019, le «salon doré de l’Élysée» datant du 2nd Empire avait été recouvert de 15.000 feuilles d’or pour 930.000 €.
Enfin, le gouvernement Borne nommé en 2022 est une véritable armée qui compte pas moins de 41 ministres et 565 conseillers. Il coûte 174 millions d’euros d’argent public par an. C’est le plus cher de toute la 5ème République, pour appliquer une thérapie de choc néolibérale. Les «économies», c’est réservé aux APL, au RSA et aux retraites. Les gens au pouvoir, eux, se gavent comme des porcs.
