Le gouvernement fasciste israélien veut prendre d’assaut le sud de Gaza

Alors que la Cour de Justice Internationale estime qu’un risque de génocide à Gaza est avéré. Alors que les plus hautes instances de l’ONU condamnent sans relâche depuis des mois les crimes de guerre israélien. Alors que tout le monde, y compris les USA et la population israélienne, l’exhorte à accepter des négociations et un cessez-le-feu pour libérer les otages, le gouvernement israélien fait le choix d’une fuite en avant exterminatrice. Une nouvelle étape dans la barbarie risque d’être franchie prochainement.

4 mois après le 7 octobre, le Premier Ministre israélien Netanyahou annonce son intention d’attaquer l’extrême sud de la bande de Gaza : «Nous avons donné l’ordre aux Forces de défense israéliennes de préparer une opération à Rafah ainsi que dans deux camps [de réfugiés], derniers bastions restants du Hamas […] La victoire est à portée de main.» Ce gouvernement a aussi annoncé son souhait de prolonger le service militaire à 3 ans pour les jeunes israéliens.

C’est un pas de plus vers un nettoyage ethnique total du territoire palestinien. En effet, tout le reste de la bande de Gaza a été dévasté sous un déluge de milliers de tonnes de bombes, puis par l’opération terrestre détruisant tout sur son passage. L’armée israélienne a anéanti la ville de Gaza, qui comptait quasiment 1 million d’habitants, mais aussi toutes les communes situées au Nord. Il ne reste quasiment plus un bâtiment debout. Au début de ces opérations, Israël promettait que les frappes se limiteraient à cette zone et que le sud de la bande de Gaza resterait un territoire sûr, avec un couloir sécurisé. Il n’en est rien. Des milliers de civils ont d’ailleurs été tués en fuyant.

Puis l’armée israélienne a pilonné Khan Younes, grande ville du sud de la bande de Gaza, qui est quasiment rayée de la carte. Il ne reste plus que Rafah, petite commune près de la frontière égyptienne, qui n’a pas encore été détruite. Par conséquent, 1,4 million de personnes fuyant les massacres se sont entassées à Rafah, dans des tentes et des cabanons de cartons. Hommes, femmes, enfants, dans des conditions apocalyptiques. C’est cette ultime zone, densément peuplée de réfugiés privés de tout que Netanyahou veut attaquer. Un hôpital européen près de Khan Younès, où 30.000 civils survivent difficilement, est aussi menacé.

Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde mercredi contre les «conséquences régionales incalculables» d’un tel assaut. Pendant ce temps, le Ministre des Affaires étrangères français est allé se soumettre une nouvelle fois devant Netanyahou il y a trois jours.


Le gouvernement israélien est assoiffé de sang et n’aura aucune limite. Ces fanatiques animés par un logique religieuse et messianique iront jusqu’au bout si personne ne les arrête.


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