Ce mercredi, le gouvernement organise un hommage national et officiel aux franco-israéliens morts le 7 octobre dernier. Une telle cérémonie n’est pas prévue pour les victimes du massacre en cours, commis depuis 4 mois par l’armée israélienne, qui compte 4000 soldats de nationalité française.
Lors de cette cérémonie, le député franco-israélien Meyer Habib, proche de Netanyahou et de Macron, connu pour ses innombrables mensonges, ses accès d’agressivité et ses discours génocidaires ou encore ses liens avec la mafia israélienne, s’en est pris à Manuel Bompard de la France Insoumise. On voit sur une vidéo Meyer Habib apostropher l’élu insoumis avant, du même geste, d’embrasser Jordan Bardella, représentant d’extrême droite.
Nous avons sous nos yeux le nouvel «arc républicain» : l’alliance des macronistes et des fascistes contre la gauche.
Le 12 novembre derniers, les présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale organisaient une prétendue «marche contre l’antisémitisme» et contre «l’islamisme», qui n’a été qu’une gigantesque opération d’inversion politique en faveur des factions historiquement liées à l’antisémitisme.
Le RN, parti fondé par d’anciens nazis, et Éric Zemmour, candidat admirateur de Pétain, communiaient alors derrière l’État israélien, par solidarité coloniale. Les héritiers de Maurras et des anti-dreyfusards marchaient contre l’antisémitisme devant toutes les caméras pendant que la gauche était mise «hors de l’arc républicain». Un cordon policier protégeait l’extrême droite pendant que des groupes suprémacistes sionistes tabassaient des militants de gauche en pleine rue. Il s’agissait probablement de la «marche contre la haine» la plus haineuse de l’histoire, qui dissimule mal la bannière du choc des civilisations.
Une réflexion au sujet de « Des nouvelles de l’arc républicain »