Les propos sidérants de Macron ont été rapportés par le journal Le Monde, le 14 juin. Le grand quotidien raconte que le président a croisé un «grand patron, familier de l’Elysée» qui lui a demandé à propos de la dissolution : «Pas trop dures, ces journées ?». Réponse de Macron, amusé : «Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…»
Depuis des jours, la caste médiatique tente de trouver une explication logique au comportement de Macron, mais il n’y en a aucune. Nous avons un manager pervers et sadique à la tête de la France. Un fou qui joue à l’explosif avec la vie de dizaines de millions de personnes. Un enfant tyrannique qui craque des allumettes sur un baril de poudre. Et ça le fait rire.
«Grenade», le mot n’est d’ailleurs pas anodin, pour un président qui, plus qu’aucun autre, a fait tirer des grenades explosives et lacrymogènes à profusion depuis son arrivée au pouvoir. Des grenades contre tous les mouvements sociaux, écologistes, anti-colonialistes, et même contre les fêtes. Contre tout ce qui pouvait susciter de l’espoir, de la solidarité, de la vie, de la joie.
Macron adore les métaphores guerrières. Avant cette «grenade dégoupillée», il parlait de «réarmer la France», reprenant l’imaginaire de l’extrême droite militariste, et il prétendait traiter une pandémie sur le modèle de la «guerre».
Dans le même registre, Gilles Le Gendre, poids lourd du camp Macroniste et ancien président de l’Assemblée Nationale déclarait déjà dans Le Monde à l’été 2022 : «Après les élections, en juillet, viendra la mise en œuvre d’une feuille de route radicale et profonde, et là ce sera le tapis de bombes».
2 réflexions au sujet de « « Grenade dégoupillée » »
Sa grenade fait remonter la merde à la surface : Hollande ose se porter candidat. Si ça continue comme ça, ce sera même pas la peine de se déplacer pour aller voter, ce sera une pure perte de temps.