Un article du Monde paru ce vendredi 5 juillet fait des révélations sidérantes, qui montrent l’ambiance crépusculaire et préfasciste qui règne à l’Élysée.
Les journalistes racontent le soir du premier tour des législatives, quand le RN est arrivé en tête, juste devant le Front Populaire. La remarque de Macron : «Ce n’est pas un vote de colère, c’est un vote d’adhésion».
Bizarrement, jamais le président n’avait parlé «d’adhésion» à propos des millions de personnes qui ont voté Mélenchon et NUPES en 2022, ni pour les 10 millions de voix Front Populaire ce soir là. Ces voix sont méprisables, les macronistes n’ont jamais dit qu’il fallait «écouter» les électeurs de gauche. Leurs sympathies ont toujours été vers l’extrême droite qu’il fallait «respecter», «entendre», et dont il fallait appliquer une partie du programme sécuritaire et raciste.
Le Monde raconte qu’au milieu de cette soirée marquée par le plus grand score d’extrême droite de l’histoire de France, des bouteilles de champagne ont été sorties pour arroser «l’anniversaire de Richard Ferrand, 62 ans».
Plus tard, le Premier Ministre Gabriel Attal s’exprime à la télévision : «Notre objectif est clair : empêcher le RN d’avoir une majorité absolue au second tour». Macron ne regarde même pas la déclaration d’Attal, qu’il n’avait d’ailleurs même pas tenu au courant de son intention de dissoudre l’Assemblée. Leur relation est «glaciale» selon Le Monde qui explique même que Macron est «agacé» par l’intervention de son premier ministre. Deux tendances se dessinent : celle d’Attal le centriste qui veut encore «faire barrage» au RN, et la clique de Macron qui désire son accession au pouvoir.
Le Monde confirme que Macron n’a aucune intention de faire barrage au RN : «Certains candidats ont été contactés par les équipes de l’Élysée, et parfois par le chef de l’État lui-même, pour leur demander de se tenir à l’écart de ce front républicain naissant» révèle le quotidien. Cette phrase, lâchée au milieu d’un article, devrait faire la Une de tous les JT. C’est une information capitale. Le président fait le choix de s’impliquer personnellement pour favoriser l’élection de députés RN.
Le Monde révèle que, le 9 juin, lorsqu’il a annoncé la dissolution, Macron espérait même «qu’une campagne de trois semaines lui donnera l’avantage». Darmanin aurait acquiescé en petit comité : «Le 7 juillet, les blédards seront partis et ne voteront pas LFI». Un résumé de la vision du monde macroniste, où se mêlent haine de la gauche, racisme et mépris de classe.
Enfin, un conseiller de Macron a déclaré après le premier tour : «Quoi qu’il arrive, il faudra une majorité à cette Chambre, nous verrons les proportions. Nommer Bardella aurait une logique institutionnelle».
TOUT dans cet article confirme nos intuitions. Macron a bien dissout l’Assemblée pour la livrer au RN. Il a voulu prendre tout le monde de court pour désavantager la France Insoumise et favoriser l’extrême droite au moment où elle était au maximum de sa force. Il rêve de nommer Bardella même sans majorité, et l’un de ses ministres les plus importants tient des propos racistes en privé.
Le président est un fascisateur assumé.
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2 réflexions au sujet de « À l’Élysée : contre les « blédards » qui votent LFI, contre le « front républicain » et pour Bardella premier ministre »
Facistas de mierda !!!!
ce mec est un désastre. en tous cas il a perdu son odieux pari. A quoi faut il s’attendre de sa part maintenant ? ce barjot est capable de tout. On a évité le pire mais en route pour la merde de toutes façons