La frappe, intentionnelle et ciblée, a eu lieu vers 16h mercredi 31 juillet. Les images, filmées et diffusées par les confrères des deux journalistes, sont insoutenables.
On y voit une voiture dévastée par une munition israélienne et, à l’intérieur, deux hommes décapités par l’explosion : des journalistes. La dépouille de Ismail Al-Ghoul, dont la tête a été réduite en charpie alors qu’il était au volant, porte un gilet floqué Press parfaitement identifiable. Il était en reportage avec son collègue cameraman, Rami al-Refee, dans le camp de réfugiés d’al-Shati. Les deux défunts rejoignent la longue liste des journalistes tués en faisant leur travail.
La fille d’Ismail Al-Ghoul, surnommée «Zeina», n’avait pas vu son père depuis le début de la guerre car elle a été déplacée vers le sud de Gaza pour fuir les bombardements. Lui était resté dans les zones de combats, pour couvrir la situation au péril de sa vie. Sa fille ne le reverra jamais.
L’annonce de ce nouveau crime de guerre et les images épouvantables des journalistes décapités circulent partout sur Internet, pourtant il n’y a toujours aucune aucune condamnation de la part de journalistes ou médias français. L’information n’est même pas évoquée dans les médias de masse.
Depuis le 7 octobre, Israël a tué au moins 165 journalistes à Gaza. Jamais un conflit n’avait été aussi meurtrier pour la profession de reporter. L’État colonial vise délibérément et systématiquement la presse et interdit aux journalistes étrangers d’entrer dans Gaza, pour empêcher les témoins de documenter le génocide. Israël est en guerre contre la vérité, et Gaza est le plus grand cimetière de journalistes du monde, dans l’indifférence des médias occidentaux.
Une réflexion au sujet de « Deux journalistes décapités à Gaza »
Il est urgent d’arrêter les tyrans sanguinaires, les grands bourgeois cossus, les milliardaires et les dictateurs assassins de conduire les peuples à la répression, dans la misère, à la guerre et à la mort, comme il est urgent de les arrêter de conduire le monde du vivant et la planète au déclin. Le pouvoir est dans les flux logistiques et pour stopper ces parasites et leurs intérêts économiques nuisibles , .bloquons tout..