Nantes : retour sur la marche contre les violences sexistes et sexuelles

Lundi 25 novembre il y avait du monde dans la rue, malgré la pluie battante, pour la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. C’est un très grand cortège déterminé de plus de 2000 personnes qui s’est élancé ce lundi soir dans le centre-ville de Nantes.

Accompagnée par le grondement de l’orage, la foule a changé, dansé et crié sa colère. À mi-parcours un collage a eu lieu sur les grilles de l’Hôtel de ville pendant qu’une chorale féministe galvanisait la foule.

Localement, la colère est immense, après l’annonce des coupes budgétaire de la région Pays-de-la-Loire, dirigée par la droite radicale. Christelle Morançais a notamment annoncé la diminution de 90% du budget pour l’égalité femmes / hommes.

Au lendemain du réquisitoire de l’affaire Pélicot, épilogue d’un procès de plusieurs semaines qui a souligné l’éventail sans limite de ces «bons pères de familles» et autres «hommes bien intégrés» prêts à violer une femme droguée et inconsciente, ces voix doivent continuer de se faire entendre. C’est une question de vie ou de mort.


«Dans 15 féminicides, c’est Noël», rappelait avec amertume une pancarte.


Faire un don à Contre Attaque pour financer nos articles en accès libre.

Pour ne rien manquer de nos publications, suivez-nous sur nos réseaux



Une réflexion au sujet de « Nantes : retour sur la marche contre les violences sexistes et sexuelles »

  1. Bonjour Contre Attaque, à Rouen à eu lieu le lundi 25 novembre, en pleine journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une conférence du Docteur René Ecochard a l’ institut catholique de Rouen .Quelques nervis provenant des groupes facsistes et nazis de la ville assuraient le service d’ordre, dont le tristement célèbre Sinisha Milinov, qui après avoir agressé au couteau à Lyon des personnes d’origine Maghrébine est maintenant arrivé à Rouen. Dans une lettre ouverte datant du 20 novembre et adressée à la rectrice au sujet de la conférence de Docteur René Ecochard, le syndicat Sud Éducation 76 et 27 dénonce le fait que des personnels de l’éducation privé reçoivent sur leur messagerie professionnelle une invitation à participer et faire connaître autour d’eux la conférence donnée par René Ecochard le lundi 25 novembre de 20h30 à 22h à L’ICP de Rouen. Toujours dans la lettre ouverte à la rectrice par le syndicat Sud Éducation 76 et 27, il est précisé que les conférences du Docteur René Ecochard, sous couvert de « formation », délivre un message sexiste, réactionnaire, homophobe, et transphobe, contraire à tout les principes d’égalité et de respect des différences. Les questions posées par le syndicat Sud éducation 76 et 27 à la rectrice, c’est aussi que l’argent public se déverserait il a grands flots dans les escarcelles des établissements privés, mais aussi servirait il désormais de porte voix à certains discours assimilables à l’extrême droite, notamment celui diffusé par les officines du catholicisme intégriste ? Le syndicat Sud éducation 76 et 27 demande à la rectrice d’intervenir auprès des autorités diocésaines de Rouen afin qu’elles cessent d’envoyer de tels messages aux personnels rémunérés par l’éducation nationale.
    Lundi 25 novembre le collectif du Groupe Action Féministe, d’autres groupes comme Visa et le groupe Anti-Facsiste sont montés à L’ICP route de Neuchâtel à Rouen, dans la joie, le courage et la détermination pour chahuter la conférence des facsistes, la police à dû appeler du renfort, deux à trois fachos cinquantenaires ont essayé d’agresser des personnes, une bousculade avec les flics à eu lieu, pendant qu’un faf tentait de s’en prendre à la liberté d’expression en essayant d’arracher le micro d’une journaliste . Nous sommes arrivés et répartis tou.Tes ensembles, heureuxSes de notre capacité à agir.

Laisser un commentaire