Ce dimanche matin, sur le lieu du drame d’hier à Villeneuve-la-Garenne (92), le frère de la victime percuté hier soir montait la garde. À 7 heures 30, un équipage de la police national en voiture sérigraphié arrive sur la scène du crime.
Sur la vidéo, on peut distinguer clairement les policiers s’emparer du poteau qui est l’équivalent d’une pièce à conviction, puisqu’il y a suspicion de tentative d’homicide. Car après avoir pris la portière de plein fouet, ce poteau a vraisemblablement aussi été percuté par le jeune homme.
Par ailleurs, le frère de la victime soupçonne les policiers d’attendre le gérant de la station afin de récupérer la vidéo capté par la camera. Comme on peut le constater sur la photo suivante, cette caméra est censée avoir filmé toute la scène…
Plusieurs questions se posent :
• Où est l’IGPN ? La “police des polices”, dont l’incompétence et la partialité sont désormais notoires, n’a pas été saisie. Pourtant, 3 enquêtes ont été ouvertes : une sur les simples “circonstances” de l’accident, une contre les habitants du quartiers qui se sont regroupés sur la scène et… une contre la victime !
• Que faisait ces policiers sur une scène de crime à ramasser des pièces à convictions ? Une trace de peinture de la voiture des policiers se trouverait elle sur le poteau ?
Il s’agit de faits criminels. Oui, le mot est fort mais rappelons le témoignage d’un témoin : “les policiers l’attendaient. Au moment où il est arrivé à hauteur de la voiture, ils ont ouvert la porte”.
• S’agissait-il d’un acte délibéré ? “Oui ils ont fait exprès ! ” répète un autre témoin.
Mais pour l’heure, les syndicats policier huilent la communication médiatique et parlent déjà “d’accident”, présentant la victime comme un multirécidiviste et étalant son casier judiciaire en place public au mépris de la loi. Salir la victime pour échapper aux accusations, rien d’étonnant de la part de la police…
“L’enquête” commence donc déjà très mal, peut-on espérer dans ces conditions avoir des résultats de la caméra ?