La rentrée est marquée par une campagne intense de mensonges d’extrême droite et d’attaques racistes organisées par les grands médias possédés par les milliardaires. En quelques jours seulement, ils ont imposé à la population :
- Une grosse fake news sur le «lynchage» d’un jeune prénommé Augustin à Lyon. En réalité, «Augustin» est un militant d’extrême droite antisémite violent qui a provoqué une altercation et reçu un seul coup de poing. Même si les personnes présentes ont contredit les mensonges, le mal était fait : en général c’est l’information de base qui est retenue.
- Une autre intox colossale sur une «zone de non droit» à Grenoble, où des dealers armés de fusils mitrailleurs paraderaient en plein jour. Les images ont circulé en boucle sur tous les écrans, la classe politique s’est mise à hurler, un ministre s’est déplacé… Mais il ne s’agissait que du tournage d’un clip amateur avec des armes factices.
- La députée Danièle Obono a fait l’objet de dessins et d’un article ouvertement raciste dans un torchon d’extrême droite. En prime time sur une chaîne de télévision, le chroniqueur pétainiste Éric Zemmour a pu apporter son soutien au journal raciste et déballer une série de diffamations ignobles contre cette même députée, sans être contredit.
- Simultanément, nous avons pu apprendre qu’une journaliste d’Europe 1 chargée des articles «police/justice» était en parallèle en train d’entrer en tant que commissaire dans la police ! L’expression «journaflic» prend tout son sens. D’autant plus que cette journaliste déversait des calomnies et des intox terribles contre des militants antifascistes et des manifestants.
Et tout cela sans compter sur les nouvelles anxiogènes en boucle, le matraquage sur «l’ensauvagement», une «attaque de maison» à Chateaubriant largement montée en épingle, les débats permanents entre droite extrême et extrême droite sur les plateaux, le recrutement de nouveaux «chroniqueurs» toujours plus à droite…
Les grands médias sont en campagne permanente pour installer un régime policier et autoritaire en France. Plus personne ne peut le nier. Maintenant que faire ? Il est urgent de développer un large front antifasciste et surtout de soutenir et renforcer les médias indépendants en capacité d’allumer des contre-feux aux assauts répétés des chiens de garde.