Depuis le 7 octobre, le gouvernement fasciste de Netanyahou a accéléré sa politique de dépossession et d’effacement du peuple palestinien. Les exactions des colons israéliens sur les terres Cisjordaniennes redoublent, tandis que l’armée d’occupation massacre délibérément la population de Gaza sur fond de poussée génocidaire dans les plus hautes sphères de l’État.
Depuis l’automne dernier, plus de 40.000 palestinien-nes ont été tué-es, notamment lors de bombardements israéliens. Les soldats de Tsahal et les autorités de l’État colonial organisent le siège total de l’enclave palestinienne, des drones automatisés y volent des vies et les convois humanitaires y sont attaqués. Une famine est même organisée à Gaza par les dirigeants et des fanatiques israéliens d’extrême-droite, menaçant la vie de plus de 1,7 millions de palestinien-nes qui s’y trouvent.
Le 26 janvier dernier, la Cour Internationale de Justice (CIJ) rendait une décision historique en demandant à Israël d’empêcher d’éventuels actes de «génocide» et de «prendre des mesures immédiates» pour permettre la fourniture «de l’aide humanitaire à la population civile de Gaza». Une décision marquant dans le marbre les intentions génocidaires du gouvernements Netanyahou contre le peuple palestinien, mais qui n’a eu aucun impact réel sur le terrain.
Ce lundi 20 mai 2024 le procureur Karim Khan, de la Cour Pénale Internationale qui siège à La Haye, demande aux juges d’émettre des mandats d’arrêt à l’encontre du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et de Yoan Gallant son ministre de la défense : «Sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire [qu’ils] portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et crimes contre humanité». Il explique que ces crimes concernent «le fait d’affamer délibérément des civils», «homicide intentionnel» et «extermination et/ou meurtre».
Cette demande vient confirmer ce que dénonce le mouvement de solidarité internationale avec la cause palestinienne depuis des décennies. La barbarie coloniale et la volonté exterminatrice du régime fasciste israélien contre le peuple palestinien.
Dans les faits, les mandats d’arrêt de la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité et d’extermination décernés contre Netanyahou et Gallant signifiraient que les Nations, y compris la France, qui poursuivent la livraison d’armes à Israël encourent les peines de complicité de ces crimes. Aux juges de la Cour Pénale Internationale de trancher.
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